-
Partager cette page
Journée d'étude : Horizons et enjeux politiques de la science-fiction
Publié le 30 mai 2024 – Mis à jour le 16 octobre 2024
du 31 mai 2024 au 1 juin 2024 Université Toulouse - Jean Jaurès
Maison de la Recherche
Salle F 315
Maison de la Recherche
Salle F 315
Dans ses différentes déclinaisons, la science-fiction invite à repenser certaines réalités présentes et passées et, avec la prise de distance qu’elle met en jeu, elle permet de percevoir autrement le monde et son fonctionnement, comme on peut le voir chez divers interprètes de ce territoire de l’imaginaire. Dans les représentations proposées par les œuvres de fiction spéculative, les sociétés sont construites sur des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production. De nombreuses œuvres contribuent ainsi à capter les mutations sociales exprimées, avec leurs implications et leurs consé-quences.
Le XXe siècle a produit des œuvres de science-fiction marquées es-sentiellement par les idéologies, les menaces liées aux technologies, les dérives des religions, les racismes, les luttes d’émancipation des minorités, la pollution, et autres problèmes spécifiques au « progrès » dans les sociétés. Durant les vingt premières années du XXIe siècle, les préoccupations se sont exacerbées et se révèlent les écocides, les crises climatiques et démographiques, l’épuisement des ressources et les dérives des potentiels scientifique et technique (transhuma-nisme, « intelligence artificielle »…).
Cette journée d’études s’est donnée pour perspective de mettre en lumière le « potentiel heuristique » opérant dans quelques-unes de ces œuvres, d’y déterminer les « dispositifs de problématisation », et de rendre productives du point de vue de la théorie politique « les idées avancées sous forme fictionnelle » (Yannick Rumpala).
La thématique « science-fiction et horizons politiques » permet d’ex-plorer quelques-unes des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production, que les œuvres de SF (romans, récits, films, séries TV) ont mises en scène selon les différentes aires linguis-tiques et les poétiques individuelles.
Cette journée d’études est intégrée au séminaire « Fictions de mondes possibles » en cours depuis 3 ans, dont sont déjà issues deux publications d’essais et analyses (dans les revues ReSFuturae en 2019 et Textes et Contextes en 2022).
Matin
8h45 Accueil
9h Julie Hugonny (Université de Glasgow)
« “Et l’Homme créa la Femme” - La Femme artificielle, entre obéissance et rébellion dans The Doll d’Ernst Lubitsch et dans Ex Machina d’Alex Garland »
10h Jacques Athanase Gilbert, Daphné Vignon (Université de Nantes)
« Économie de l’échange dans les sciences-fictions états-uniennes et soviétiques »
11h Arnaud Fontaine (Université de Caen)
« La dystopie de genre, du sexisme sociétal au néo-malthusianisme fictionnel dans Les Hommes protégés de Robert Merle (1974),
Le Ier siècle après Béatrice d’Amin Maalouf (1992), Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1932) et F.A.U.S.T de Serge Lehman (1996) »
Après-midi
14h Emmanuelle Stock, (Université de Rouen)
« Le réalisme politique au féminin dans La Trilogie du Losange de Françoise d’Eaubonne »
15h Emmanuelle Lescouet (Université de Montréal)
« Si le futur n’était pas si sombre ?
Le hopepunk pour penser des avenirs viables à hauteur d’individu »
16h Marie Constant (Paris)
« Prophéties féministes d’hier, enjeux d’aujourd’hui.
Analyse comparée des bandes dessinées d’autrices publiées au sein du revival du magazine Métal Hurlant (2021) »
Le XXe siècle a produit des œuvres de science-fiction marquées es-sentiellement par les idéologies, les menaces liées aux technologies, les dérives des religions, les racismes, les luttes d’émancipation des minorités, la pollution, et autres problèmes spécifiques au « progrès » dans les sociétés. Durant les vingt premières années du XXIe siècle, les préoccupations se sont exacerbées et se révèlent les écocides, les crises climatiques et démographiques, l’épuisement des ressources et les dérives des potentiels scientifique et technique (transhuma-nisme, « intelligence artificielle »…).
Cette journée d’études s’est donnée pour perspective de mettre en lumière le « potentiel heuristique » opérant dans quelques-unes de ces œuvres, d’y déterminer les « dispositifs de problématisation », et de rendre productives du point de vue de la théorie politique « les idées avancées sous forme fictionnelle » (Yannick Rumpala).
La thématique « science-fiction et horizons politiques » permet d’ex-plorer quelques-unes des allégories de craintes et d’espoirs propres à leur époque de production, que les œuvres de SF (romans, récits, films, séries TV) ont mises en scène selon les différentes aires linguis-tiques et les poétiques individuelles.
Cette journée d’études est intégrée au séminaire « Fictions de mondes possibles » en cours depuis 3 ans, dont sont déjà issues deux publications d’essais et analyses (dans les revues ReSFuturae en 2019 et Textes et Contextes en 2022).
Matin
8h45 Accueil
9h Julie Hugonny (Université de Glasgow)
« “Et l’Homme créa la Femme” - La Femme artificielle, entre obéissance et rébellion dans The Doll d’Ernst Lubitsch et dans Ex Machina d’Alex Garland »
10h Jacques Athanase Gilbert, Daphné Vignon (Université de Nantes)
« Économie de l’échange dans les sciences-fictions états-uniennes et soviétiques »
11h Arnaud Fontaine (Université de Caen)
« La dystopie de genre, du sexisme sociétal au néo-malthusianisme fictionnel dans Les Hommes protégés de Robert Merle (1974),
Le Ier siècle après Béatrice d’Amin Maalouf (1992), Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1932) et F.A.U.S.T de Serge Lehman (1996) »
Après-midi
14h Emmanuelle Stock, (Université de Rouen)
« Le réalisme politique au féminin dans La Trilogie du Losange de Françoise d’Eaubonne »
15h Emmanuelle Lescouet (Université de Montréal)
« Si le futur n’était pas si sombre ?
Le hopepunk pour penser des avenirs viables à hauteur d’individu »
16h Marie Constant (Paris)
« Prophéties féministes d’hier, enjeux d’aujourd’hui.
Analyse comparée des bandes dessinées d’autrices publiées au sein du revival du magazine Métal Hurlant (2021) »